Bonnet d’âne en français et en maths

Oct 09

Bonnet d’âne en français et en maths

On savait les Français mauvais en langues, mauvais en histoire-géographie. Mais en « littératie » ou en « numératie », c’est encore pire.

A qui la faute, pour qu’on nous classe ainsi de cancres ? Les adultes, surtout les plus âgés en seraient la cause. L’étude de l’OCDE menée dans 24 pays auprès des 16-66 ans dresse un constat alarmant pour la France. Contrairement aux idées reçues ce seraient les jeunes qui relèvent (même si peu) le niveau. En effet, ce sont les 45-66 ans qui plombent les résultats. Est-ce à cause des maths « modernes » ou de la méthode globale de lecture ?

22e sur 24 en « littératie »

La «littératie» est la capacité de comprendre et de réagir de façon appropriée aux textes écrits. Sur une notation de 1 à 5, seuls 7,7% des Français atteignent les deux niveaux 4 et 5 ; au niveau  inférieur à 1, on en dénombre malheureusement 21,6%. La France se classe juste devant l’Espagne et l’Italie. La tête du classement est assurée par le Japon, la Finlande et les Pays-Bas. Sans vouloir nous consoler, l’Allemagne et les Etats-Unis se situent sous la moyenne.

21e en « numératie »

La «numératie» est la capacité d’utiliser des compétences numériques et mathématiques. 8,3% des Français atteignent un bon niveau et termine devant les Etats-Unis, l’Italie et l’Espagne. Le trio de tête, très loin devant, se compose du Japon, de la Finlande et de la Belgique.

En retard en TIC

Dans quasiment tous les pays, moins de 10% de la population est compétence pour utiliser les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Au moins 10% des adultes ne sont pas compétents pour utiliser un ordinateur, les meilleurs étant les Suédois, devant les Finlandais et les Japonais.

Des écarts qui ont un impact

En France, les écarts entre le niveau de compétence et la possibilité d’obtenir un emploi est plus faible que pour les autres pays. Il est en de même pour la rémunération : en France, si un employé est compétent en littératie il gagne 40% de plus, alors que la moyenne est de 60% dans l’OCDE.

Le niveau de formation et l’origine sociale produisent également des écarts importants. Les différences de compétence en littératie sont marquées entre les Français nés en France et ceux nés à l’étranger, et la durée de résidence n’y apporte que peu d’améliorations.

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