Les écoles privées hors contrat surveillées par le ministère de l’Education nationale

Avr 07

Najat Vallaud-Belkacem s’intéresse de plus près à 300 établissements confessionnels, et en particulier à une quarantaine d’écoles musulmanes. Ces écoles font partie des 1.300 établissements d’enseignement hors contrat, qui regroupent environ 56.000 élèves soit 0,4% de la population scolaire.

La ministre déclarait sur France 2 « Je me demande s’il n’est pas venu le temps, compte tenu des risques de radicalisation auxquels nous sommes confrontés, de passer peut-être d’un système de déclaration [pour ouvrir ces établissements] à un système de contrôle a priori, c’est-à-dire d’autorisation. Nous sommes en train de travailler sur ce chantier-là. »

« Il faut lever le voile, ne plus en faire un secteur confidentiel, un angle mort ».

Depuis la circulaire de l’été 2015, les contrôles sont plus cadrés. Les écoles hors contrats ne doivent avoir « rien de contraire à la République et au respect des lois ». Même si les programmes peuvent différer, les élèves doivent atteindre le socle commun de connaissances. D’autre part, contrairement aux autres établissements, les inspections ne sont pas annoncées à l’avance ; et, parmi les inspecteurs, il doit y avoir au moins un agent arabophone capable de comprendre tous les écrits trouvés dans ces établissements.

Sur les divers établissements inspectés, hormis la pauvreté pédagogique constatée, seuls six à huit poseraient problème. A propos des établissements qui ne proposent pas un enseignement suffisamment riche, il leur est accordé deux mois pour proposer un programme pédagogique plus conforme, sous peine de fermeture.

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