Gender : Vincent Peillon écrit à tous les directeurs d’école

Jan 30

Gender : Vincent Peillon écrit à tous les directeurs d’école

Garçon ou fille, fille ou garçon, théorie du genre, égalité des sexes, quel vaste sujet qui enflamme les rumeurs et sème la confusion. D’un côté, un collectif qui appelle au boycott de l’école un jour par mois, mettant en avant la lutte contre la théorie du genre ; de l’autre le dispositif gouvernemental ABCD de l’égalité, mis en place à titre expérimental au début de l’année 2014.

Rumeur ou pas, la théorie du genre se développe bien hors de nos frontières, même si ces frontières n’existent pas dans l’espace Schengen. Pour lutter contre ces rumeurs et mettre un frein à la « Journée de retrait de l’école », initiée par Farida Belghoul, le ministre de l‘éducation, Vincent Peillon, demande aux chefs d’établissements de convoquer les parents qui n’enverraient pas leur enfant à l’école. Il leur demande également de mettre tout en œuvre pour informer les parents, notamment en prenant appui sur le site dédié aux « ABCD de l’égalité ».

Vincent veut rassurer les parents, tout en rappelant les règles de l’école républicaine. C’est ainsi qu’il a transmis à tous les directeurs d’école une lettre, confirmant tous ces éléments.

lettre_peillon

 

Egalité des sexes, mariage pour tous, modifions alors également notre langue française. Pour différencier les hommes et les femmes, on a bien créé de nouveaux mots dans le lexique québecois tels « un professeur/une professeure », « un auteur/une auteur », « un docteur/une docteure », et nous nous les sommes appropriés. Cette lacune lexicale est peut-être corrigée, mais si l’on voulait vraiment l’égalité des sexes à ce niveau, pourquoi ne pas avoir conservé une seule version qui serait alors du genre neutre !

Cessons de nous détourner des vrais enjeux de l’égalité garçons-filles, tels l’inégalité des chances, l’illettrisme ou le chômage en focalisant notre attention sur des actions qui, si elles n’étaient pas relayées par les instances officielles et les médias, n’auraient que très peu d’impact sur le public.

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