Lutter contre l’échec scolaire en primaire grâce au numérique

Mar 07

Lutter contre l’échec scolaire en primaire grâce au numérique

Le plan numérique pour la rentrée 2016, annoncé par François Hollande, cible surtout le collège. Mais selon l’Institut Montaigne, un think tank libéral, « c’est à l’école primaire que les résultats les plus forts peuvent être obtenus ».

Tous les résultats des enquêtes PISA montrent que la France ne réussit pas, depuis 15 ans, à empêcher la dégradation  des performances. Dès le cours préparatoire, certains élèves sont déjà condamnés. Pour l’Institut Montaigne, le primaire doit bien être la priorité, car la recherche montre que 95% des enfants peuvent réussir.

L’introduction du numérique à l’école primaire permettra de lutter plus efficacement contre l’échec scolaire. Le numérique permet :

  • d’individualiser l’enseignement
  • d’utiliser les données recueillies pour améliorer les performances
  • de favoriser l’autonomie et la créativité.

L’Institut Montaigne énonce des propositions concrètes pour une utilisation du numérique au service de la réussite dès l’école primaire :

  1. Encourager la production de techniques pédagogiques, ressources et dispositifs conformes aux standards de recherche internationaux, les évaluer et favoriser leur diffusion
  2. Se fixer comme objectif de diviser le taux d’échec scolaire par deux
  3. Augmenter le temps d’apprentissage en utilisant également le temps hors école
  4. Repenser la formation des jeunes enseignants et la formation continue
  5. Donner aux enseignants les moyens de mesurer les progrès et d’établir des diagnostics précoces de difficultés individuelles de leurs élèves
  6. Inciter les enseignants à innover et à développer leur créativité en facilitant leur ouverture à la recherche et au monde de l’entreprise
  7. Promouvoir l’apprentissage d’un nouveau savoir fondamental
  8. Informer les maires pour investir judicieusement

Afin de développer des solutions, l’Institut Montaigne souhaite lancer un appel à projets à destination des entreprises du secteur des technologies de l’éducation afin de développer « 3 à 5 applications destinées à tirer parti du temps hors école des élèves des écoles pilotes ».

Le rapport

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