A partir du 1er janvier 2016, les 22 régions administratives sont regroupées pour ne plus former que 13 régions. Avec en principe de super-compétences pour ces nouvelles régions, s’accompagnement d’une centralisation sur plusieurs pôles à l’intérieur de chacune de ces grandes régions. On peut supposer que les pouvoirs de ces nouvelles identités seront agrandis, mais que les économies réalisées, en réduisant le nombre de régions, ne seront pas palpables puisque le nombre d’élus ne changera pas.
Les nouvelles régions académiques
Jusqu’à ce jour, la France compte 30 académies. Au 1er janvier 2016, elles seront regroupées en 17 régions académiques.

« Dans chaque région académique, un recteur de région académique sera nommé parmi les recteurs. Il disposera de pouvoirs propres et, dans les régions comportant plusieurs académies, garantira, avec l’appui des autres recteurs, l’unité et la cohérence de la parole de l’État dans les champs de compétence partagé avec la collectivité régionale ou le préfet de région ».
Si la « parole de l’état » sera bien transmise par ces super-recteurs, les anciennes académies « continueront d’assurer le pilotage des politiques éducatives avec le souci de la proximité avec les établissements d’enseignement, leurs personnels et les élus des territoires. Par ailleurs, ces évolutions n’auront pas d’impact sur les périmètres actuels de la gestion des ressources humaines ».
Pour ne prendre qu’un exemple, la région du Grand-est regroupera les académies de Reims, Nancy-Metz et Strasbourg avec un recteur de région à Nancy-Metz tout en conservant les recteurs de chacune des trois académies.
Capitale de région académique à Nancy-Metz (Nancy ou Metz ?) et capitale de région à Strasbourg, en voulant faire simple ne complique-t-on pas un peu plus le système. Attendons de voir comment fonctionnera un tel redécoupage.