Bac musclé, des classes de CP de 12 élèves, les premières mesures du nouveau ministre de l’Education nationale

Avant les élections législatives de juin, le nouveau ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, dévoile ses premières mesures.

Un bac plus musclé

Le ministre souhaite une épreuve du bac plus musclé, mais moins épais qu’aujourd’hui. L’accent serait mis sur les matières fondamentales. Selon lui, il doit y avoir continuité de la seconde à la licence ou au BTS.

L’idée semble intéressante quand on connait le trop grand nombre d’étudiants en échec par manque de connaissances ou de capacités. Mais, d’une autre manière, ne faut-il pas y voir une certaine sélection élitiste. Pourquoi pas, si chacun peut mieux trouver sa voie. Pourquoi vouloir continuer d’afficher des résultats aussi élogieux de réussite au bac quand on sait que bon nombre d’étudiants sont bien incapables d’écrire correctement, en français !

Cette mesure risque d’en choquer plus d’un, mesure que beaucoup pourront taxer de droite. Mais si l’on veut relever le niveau de notre éducation, ne faut-il pas passer par là ?

Des classes de CP limitées à 12 élèves

Cette mesure pourrait être appliquée dès la rentrée de septembre 2017 et concernerait plus de 2 200 classes en REP+

Ce dispositif tout en répondant à ce qui était prévu par le gouvernement précédent à « plus de maîtres que de classes » pose tout de même quelques interrogations. La première est le nombre d’enseignants nécessaires pour la mettre en place. Selon le ministre, il y a suffisamment d’enseignants. Mais va-t-on déshabiller Paul pour habiller Jacques, et prendra-t-on  ces nouveaux enseignants sur le quota des créations visant à l’amélioration des conditions de travail. D’autre part, qui dit plus de classes sous-entend plus de locaux nécessaires et bien sûr plus de crédits municipaux. Là encore est-ce possible dans un délai aussi cours.

Tout en ne rejetant pas cette idée, est-ce bien raisonnable aussi rapidement.

Des mesures qui, sauf volonté électorale, seront suivies attentivement par les enseignants et leurs syndicats.

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