Après le scandale de Notre-Dame-de-Betharram, l’enseignement catholique lance une nouvelle campagne de communication « Stop Violences ». Cette campagne doit permettre d’amplifier l’information et de renforcer l’implication de tous les acteurs de l’école.
Cette campagne contribue à la mise en œuvre du plan ministériel « Brisons le Silence » que l’enseignement catholique va également déployer, via notamment la mise à disposition des élèves de questionnaires anonymisés et l’utilisation de l’application Faits Etablissements. C’est le plan qu’avait initié mi-mars Elisabeth Borne « Brisons le silence, agissons ensemble ».
Deux affiches seront éditées à destination des enseignants et des personnels, permettant de rappeler les conduites à tenir et le programme 3PF (Programme de Protection des Publics Fragiles). Une affiche élèves « Violences à l’école, à qui en parler? » sera également disponible. Avec rappel des numéros d’urgence 119 et 3018. Numéros d’urgence auquel il est possible d’ajouter le 08 06 23 10 63, Service téléphonique d’orientation et de prévention dédié aux personnes atteintes du trouble pédophilique des CRIAVS (Centres de ressources pour les intervenants auprès d’auteurs de violence sexuelle). Ajoutons les cellules d’écoute dans chaque évêché, et le 116 006, numéro national d’aide aux victimes (géré hors Église par France Victimes).
Il est utile d’ajouter à ces mesures que les contrôles des établissements privés sous contrat seront renforcés, avec pour objectif un contrôle de 40% des établissements d’ici deux ans. Pour ce faire, la ministre de l’éducation nationale a annoncé une hausse de l’effectif des inspecteurs, passant de 140 à 200.