Alain Boissinot, président du CSP (Conseil supérieur des programmes) a remis sa démission au ministre de l’Education nationale, Benoît Hamon. C’est un nouveau proche de l’ancien ministre, Vincent Peillon qui démissionne, après le directeur de l’enseignement Jean-Paul Delahaye en mai dernier.
Le projet de refondation de l’école voit de nouveau un pilier se retirer, d’autant que le président du CSP devait remettre aujourd’hui au ministre son projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture que chaque élève doit maîtriser à la fin de sa scolarité obligatoire.
D’un côté Benoît Hamon parle « d’un choix personnel », alors que de l’autre Alain Boissinot indique lui qu’il « n’a pas toujours été compris au sein du CSP ».
L’intérim sera assuré par la vice-présidente, Anny Cazenave et la consultation prévue auprès des enseignants sera maintenue en automne.
Changer les programmes semble une tâche bien difficile. En février dernier, les changements prévus avaient déjà été ajournés d’un an. Les nouveaux programmes de maternelle devaient entrer en vigueur à la rentrée 2014, et ceux de l’école élémentaire et du collège à la rentrée 2015. L’argument était alors de réécrire les programmes dans les meilleures conditions possibles en se donnant du temps. Le changement, c’est pour plus tard.