La traduction automatique d’un texte dans une autre langue donne globalement de bons résultats, mais commet un certain nombre d’erreurs ou même des contresens.
Et pourtant une école canadienne a recours à ce moyen pour l’enseignement du français.
L’école alternative Howard Billings, dans la banlieue de Montréal « a actuellement des difficultés à trouver un nouvel enseignant pour le cours de français, seconde langue », selon le rectorat.
Pour faire face à ce problème de recrutement, ce sont les professeurs d’autres matières, anglophones, qui sont chargés de l’enseignement du français par l’intermédiaire de l’utilisation d’un logiciel de traduction automatique. L’établissement précise que ce logiciel est « d’ailleurs utilisé dans plusieurs écoles pour soutenir l’apprentissage d’une seconde langue ». L’école a même ajouté que le recours à un logiciel de traduction s’inscrit dans l’esprit d’une école alternative, et que les élèves seront prêts pour leur examen final.