Education, pourquoi ça marche ailleurs

Notre système éducatif fonctionnait, notre école maternelle a longtemps été un modèle, et  pourtant la France recule constamment dans les classements internationaux.

Au lieu de se lancer dans des réformettes, pourquoi ne pas aller voir ailleurs ce qui marche. Et pourquoi pas à Shanghai, numéro 1 dans le classement PISA. 70 enseignants britanniques se sont rendus à Shanghai afin de comprendre le pourquoi de cette réussite.

Des méthodes vieilles de 40 ans

A Shanghai l’enseignement est très élitiste, c’est bien connu. Les observations font ressortir que les Chinois pratiquent des méthodes très traditionnelles, celles que l’on connaissait en Europe il y a 40 ans. Voir ce qui se passe c’est bien, mais il est impossible de transposer exactement ce qui fait cette réussite. Les ingrédients sont bien différents, le système social est différent.

En France, on s’est laissé influencer par les pédagogues américains et le modèle finlandais. Résultat, le modèle français n’existe plus et les Chinois ne risquent plus de copier notre fonctionnement actuel.

L’enfant chinois est façonné, on lui apprend quelque chose qu’il est content de pouvoir restituer lorsqu’il rentre à la maison. En France, l’enfant est « acteur de son propre savoir », il serait également traumatisé par la notation ! Mais pour être un bon acteur, ne faut-il pas avoir des bases solides, avant de jouer une symphonie ne faut-il pas faire des gammes. Sans vouloir revenir aux méthodes de Jules Ferry, il faudrait peut-être arrêter de faire semblant de vouloir tout réinventer, de faire croire que chaque enfant dans son coin va trouver une partie du savoir et mettra à profit ses découvertes. Si l’on veut faire une multiplication, ne faut-il pas apprendre ses tables et les répéter sans cesse jusqu’à ce que cela devienne un automatisme ? A vouloir trop préserver les enfants, on les abêtit.

Alors Mesdames ou Messieurs les Ministres de l’Education, que souhaitez-vous pour l’avenir de la France ?

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