En Seine-Saint-Denis, le niveau des élèves est bas, mais celui des professeurs aussi

C’est en sorte ce que dit l’Article de Marianne : En Seine-Saint-Denis, des instituteurs qui « ne savent pas écrire le français ».

Est-ce, comme certains veulent bien le dire, à cause de Nicolas Sarkozy qui a supprimé les IUFM, remplacés plus tard par François Hollande en créant les ESPE, ce qui a pour conséquence un manque de formation des enseignants ?

Est-ce à cause du niveau de recrutement tellement bas dans l’académie de Créteil, où l’on pouvait réussir le concours de professeur des écoles avec seulement 4/20 ? Où est le temps où seulement les meilleurs réussissaient le concours d’entrée à l’école normale à l’issue de la troisième ? L’excuse avancée serait un trop grand nombre de postes à pourvoir en région parisienne. Quand il faut « 772 instituteurs à Lille, on en cherche 1.635 pour la seule ville de Créteil ». Ne faudrait-il pas prendre en compte la taille de la population ou pourquoi il y a désaffection de la profession ?

On a l’impression que l’on met de plus en plus de moyens et que cela fonctionne de moins en moins bien, que l’école est de plus en plus inégalitaire. Cessons les petites réformettes qui donnent l’impression de faire quelque chose, à l’image de ces rythmes scolaires qui sont de plus en plus critiqués.

L’article de Marianne

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