La dictée à l’école primaire, est-ce vraiment une nouveauté ? Comme si les instituteurs n’en faisaient plus ! C’est méconnaître leur travail quotidien.
Suite à l’autoritarisme dont a fait preuve la ministre de l’Education nationale en voulant instaurer une dictée quotidienne dans les programmes de l’école primaire, les enseignants ont été très critiques. C’est pourquoi Najat Vallaud-Belkacem a envoyé une lettre aux syndicats SNUipp-FSU et SE-Unsa afin de clarifier la situation.
Coup de comm’ ou ballon d’essai ?
Pour la ministre, les activités de lecture et d’écritures doivent être quotidiennes ; ainsi « de courtes et fréquentes dictées de syllabes ou de mots sont, notamment, une activité importante pour la maîtrise des relations entre l’oral et l’écrit ».
Rien de nouveau donc, on reconnaît là une pratique courante des enseignants.
Il est vrai que Najat Vallaud-Belkacem a rappelé « attachement à la liberté pédagogique des enseignants du premier degré, dont la rigueur et le professionnalisme sont reconnus par tous ».