Et si le latin était un accélérateur de réussite pour les élèves défavorisés

La DEPP (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance) a réalisé une étude qui dément les affirmations de la ministre de l’Education nationale.

Le latin n’est pas un moyen de réussite réservé à l’élite

Bien sûr qu’il y a plus d’enfants d’enseignants que d’enfants d’ouvriers dans ces classes latinistes, mais quel que soit le milieu d’origine des élèves, ils réussissent mieux s’ils ont étudié le latin. La preuve en est la réussite aux examens. Les élèves latinistes de familles modestes ont un taux de réussite supérieur de 21.5 % au brevet que les non-latinistes. Au bac, l’écart est de 23% en faveur des latinistes. Pour les enfants de cadres, l’écart de réussite au brevet n’est que de 5,6% !

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Pourquoi le choix du latin

« A milieu social et niveau scolaire identiques […], les élèves choisissent plus souvent le latin lorsqu’ils sont scolarisés en éducation prioritaire », selon les auteurs de l’étude.

Cela semble être un bon signe pour « retenir » les enfants de familles « privilégiées » dans les secteurs difficiles ! Cela parait donc suivre les idées de Najat Vallaud-Belkacem, qui disait son contraire en ne voulant pas favoriser l’élitisme. Voilà bien, selon ce rapport, la démonstration que le latin n’est pas réservé à l’élite.

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Une réalité : une baisse de la proportion d’élèves latinistes

Toutes académies confondues, la proportion d’élèves latinistes était de 25,9% de l’ensemble des élèves en 1996. Elle n’est plus que de 19,3% en 2014.

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Source : note d’information de la DEPP n°37 d’octobre 2015
Le latin au collège : un choix lié à l’origine sociale et au niveau scolaire des élèves en fin de cinquième

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