Faut-il ou non supprimer les notes à l’école primaire ?

Le jury de la Conférence nationale sur l’évaluation des élèves remet aujourd’hui son rapport à la ministre de l’Education nationale. Deux grands points sont traités : la suppression des notes à l’école primaire et la modification du brevet.

Suppression de la notation en primaire

Le rapport propose de remplacer les notes par des signes ou des lettres, jusqu’à la sixième. Le but serait de ne pas décourager les élèves. Les interrogations surprises doivent être également exclues et les dates devraient être connues dès le début de l’année.

NDLR : Est-ce que remplacer les notes par d’autres systèmes tels qu’on les a connus par le passé, par exemple les niveaux de I à V, changera grand-chose ? Un élève qui a une mauvaise note ou un mauvais niveau se trouvera toujours infériorisé. Quant aux interrogations surprises, on a l’impression de tout réinventer, alors que dans la majorité des cas c’est un système qui n’est pas pratiqué à l’école primaire. Les instituteurs (ce que je préfère à professeurs des écoles) ne travaillent pas pour sanctionner les élèves !

Pour revenir plus précisément aux notes, la ministre, Najat Vallaud-Belkacem, a déjà indiqué qu’elle ne suivrait pas cette proposition. « Une suppression des notes n’est pas à l’ordre du jour », pour la ministre de l’Education nationale comme  pour le Président de la République. L’objectif est d’aboutir à une évaluation « plus fine, plus exigeante, qui ne décourage pas les élèves »…

Vers une réforme du brevet

Le rapport propose que le brevet soit validé sur deux ans.

En quatrième, les élèves travailleraient sur un projet personnel, utilisant des moyens « modernes » (vidéo, audio, multimédia…) et présenteraient, en fin d’année, un oral devant un jury de professeurs.

En troisième, ils présenteraient un second projet personnel et passeraient deux épreuves : un examen écrit regroupant différentes matières et un examen oral en langue étrangère. Les épreuves classiques (mathématiques, français, histoire-géographie, histoire des arts) seraient supprimées. On peut se demander ce que va comporter l’examen écrit. En cas d’échec, les élèves ne repasseraient l’année suivante que les épreuves où ils ont échoué.

NDLR : Dès la publication du rapport, nous ne manquerons pas d’en faire écho.

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