Non, il ne s’agit pas de l’OM mais des écoles.
Une polémique avait été lancée en novembre à la suite d’une lettre d’une enseignante des quartiers nord de Marseille qui dénonçait les conditions de travail et l’état calamiteux de sa classe. Suite à la réaction de la mairie, Libération l’avait qualifiée de « honte de la République ».
Il y aurait pas moins de 144 établissements sur 444 qui nécessitent des travaux importants, tant les écoles ont été délaissées depuis longtemps. Et pourtant, le maire a affirmé « c’est pour moi un peu une surprise » en découvrant l’ampleur de l’état de vétusté. La moitié des écoles qui auraient besoin de travaux urgents se trouve en REP+.
La ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a fait le point avec le maire et le recteur lors de son déplacement à Marseille.
Une enveloppe de 5 millions d’euros
Le préfet des Bouches-du-Rhône a été saisi afin d’évaluer et remettre à niveau les établissements. C’est ainsi que l’Etat va « débloquer une enveloppe de 5 millions d’euros au titre des crédits de la politique de la ville, dont 3 millions d’euros sont immédiatement mobilisables et fléchés sur des besoins identifiés ».
Parallèlement, la ministre a annoncé la création de 330 postes d’enseignants pour la rentrée prochaine à Marseille, dont 150 pour le premier degré.
Prise de conscience de la mairie
La mairie de Marseille s’est attelée au plus proche au problème et a lancé des travaux d’urgence pendant les vacances de février et les vacances de Pâques. Un effort financier sera également apporté pour les années 2016 à 2018.
Enfin, la mairie a créé une ligne spéciale pour les travaux urgents « Allô Mairie ».