Aujourd’hui, les professeurs ont appelé à la grève contre la réforme du collège.
Cette réforme, très contestée, trouve toutefois des défenseurs.
Le soutien de Vincent Peillon
L’ancien ministre de l’Education soutient la réforme du collège. « Je demande à tous de se mobiliser. On peut discuter des programmes, il le faut, mais la réforme du collège est une chance, une nécessité, il faut la réussir ensemble ».
Cette réforme a été « préparée et demandée par l’ensemble, gauche et droite, depuis des années ». « C’est toute l’hypocrisie du débat français. L’Ecole française va mal, nos résultats scolaires ne cessent de décliner pour le plus grand nombre mais aussi pour l’élite ».
Selon Vincent Peillon, il y a « une confusion entre la réforme des programmes et la réforme du collège ». Peut-être, mais les deux sont tout de même liés !
Il ironise en disant : « On triple en quatre ans le recrutement des professeurs d’allemand. C’est pour faire moins d’allemand? Pour aller garder les vaches ? »
L’enseignement catholique favorable à la réforme
Le secrétaire général de l’enseignement catholique, Pascal Balmand, demande d’ « accueillir favorablement » la réforme.
Un point important de la réforme est de donner davantage d’autonomie au collège, de même que le nouveau socle commun de compétences. Ces éléments lui « paraissent à même de favoriser l’autonomie des établissements, de faire évoluer la mission de transmission de l’école pour le service d’une pédagogie personnalisée et d’une formation intégrale de la personne et de rénover le métier de professeur en développant l’articulation entre enseignement et éducation ».
Si l’enseignement catholique défend la réforme, il se montre toutefois critique sur « les choix opérés entre thèmes obligatoires et thèmes facultatifs ». Le secrétaire s’ « interroge également sur des choix d’écriture qui, à tort ou à raison, pourraient laisser penser qu’est, peu ou prou, occultée la part du christianisme dans la construction de la culture et de la société nationale et occidentale ».