Les ministères devront faire des efforts et ce sont 1.6 milliard d’euros de crédits qui sont annulés. Parmi les ministères les plus touchés, ce sont la Défense qui devra contribuer pour 350 millions d’euros et l’Education pour 189 millions. L’armée se plaint de disposer de matériel obsolète et ce n’est pas cette réduction de leur budget qui va arranger les choses.
L’Education et la Défense étaient pourtant deux postes « sanctuarisés ». Ce sont, selon le gouvernement, des missions prioritaires où il est encore possible de recruter des fonctionnaires. Alors, si l’on ne touche pas au personnel, où va-t-on faire des économies, sur l’équipement, la formation… ?
Selon le gouvernement, 1.6 milliard d’euros c’est un « effort sans précédent ». Cela fait passer les dépenses 278,5 milliards d’euros à 276,9 milliards d’euros, soit 0,5 %. Il faudra toujours faire plus avec moins.
Tous les ministères sont concernés, plus ou moins. Les Finances devront se passer de 150 millions d’euros, le travail et l’emploi de 127 millions, l’écologie de 113 millions. Si l’on se penche sur le pourcentage que représente l’économie par rapport à leurs budgets respectifs ce sont le ministère du redressement productif (3.8%), puis celui des droits des femmes, de la jeunesse et des sports (2.6%), ensuite celui des affaires étrangères (2%) et enfin le ministère de la culture (2.2%) à qui l’on demande un grand effort.
« La mise en œuvre de ces annulations (…) permet à tous les acteurs d’adapter leur niveau de dépenses aux ressources qui leur sont notifiées », note Bercy.