Un professeur d’histoire d’un lycée de banlieue fait partager son expérience et ses observations sur la situation de la scolarité en France. On se complaît à dire qu’il y a des problèmes, mais quelles solutions trouve-t-on pour y remédier ?
Voici quelques-unes des constatations d’Ali Devine, que vous pourrez retrouver dans le Figaro ou sur son blog.
« Par rapport à ce qui se faisait il y a vingt ans, un élève de cours élémentaire consacre 100 heures de moins chaque année aux matières fondamentales (français, mathématiques, éveil, devoirs)…
« Et si on pouvait aussi soulager les maîtres du prêchi-prêcha sur les questions de genre ou le tri des déchets, ce ne serait pas plus mal.
« Si l’école doit se montrer bienveillante, c’est surtout à l’égard de l’immense majorité d’élèves qui désirent travailler,ou qui du moins respectent l’institution scolaire, et qu’elle a le devoir de protéger de ceux qui ne viennent en cours que pour les saboter.
« L’adage selon lequel « un métier qui se paupérise se féminise » est ici vérifié en plein, puisqu’au sein du primaire par exemple le personnel compte désormais 82 % de femmes. »