C’est ce que révèle l’étude « Value of Education » menée par HSBC. La banque a interrogé 4592 parents de 15 pays différents : Australie, Brésil, Canada, Chine, France, Hong Kong, Inde, Indonésie, Malaisie, Mexique, Singapour, Taïwan, Turquie, Grande-Bretagne, Etats-Unis.
La « cool attitude »
De grandes différences apparaissent entre les pays asiatiques et l’Occident. En Asie, l’école est une affaire de discipline, alors que chez les Anglais et les français c’est plutôt une affaire de bonheur. En Grande-Bretagne, l’épanouissement des enfants est aussi important que l’acquisition de compétences en primaire. Les parents français adopteraient la « cool attitude ».
Pour les Brésiliens, les Chinois, les Turcs ou les Malaisiens l’éducation des enfants est très importante et leur scolarité est le meilleur investissement. Un parent sur cinq est ainsi stressé. C’est beaucoup moins en France (17%) mais les Français sont les plus critiques à l’égard de leur système éducatif et placent en tête l’Allemagne, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.
Les Français se préoccupent des études supérieures de leurs enfants quand ils atteignent l’âge de 13 ans et demi, alors qu’ailleurs cette planification débute à 11 ans et demi. Cela peut surprendre quand on se rend compte qu’en France, 19% des jeunes diplômés jusqu’à Bac+4 sont au chômage. Ainsi seulement 17% des parents de notre pays s’inquiètent des décision à prendre, alors qu’ils sont 69% à Taïwan ou 60% à Hong-Kong !
Dans les pays émergents, l’école doit inculquer l’autodiscipline alors que dans les pays développés c’est l’épanouissement qui est la priorité.
L’apprentissage des langues vivantes est une priorité dans les pays non anglophones ; ça l’est beaucoup moins dans les pays où l’anglais est la langue maternelle.
Dans les pays occidentaux, les études supérieures sont moins un objectif que chez les Turcs (86%), les Brésiliens ou les Indiens ou surtout les Malais (91%). Ils sont seulement 37% en Australie, ou 38% en Grande-Bretagne.
Enfin, globalement, 40% des parents pensent que l’enseignement public est d’aussi bonne qualité que le privé.