La nouvelle ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a livré ses premières orientations, qui s’inscrivent dans la continuité de Vincent Peillon et Benoît Hamon. Ses priorités sont les « moyens » en matière de postes, la mise en place générale des rythmes scolaires et le numérique à l’école. L’école doit être un « havre de paix » pour les 12 millions d’élèves qui retournent en classe.
NVB a également indiqué « L’une de nos responsabilités, c’est […] que les parents aient confiance dans l’école , qu’ils sachent que leurs enfants apprendront à lire, à écrire et à compter et qu’ils apprendront aussi des valeurs dont celle de l’égalité des chances et de l’égalité entre les filles et les garçons. Ce sont des principes auxquels je tiens plus que tout et je les défendrai, c’est ce qui fait le fil rouge de tous mes ministères. »
Les créations de postes
« Les 60.000 postes sont actés. Je ne les laisserai pas remettre en cause. L’éducation est la priorité budgétaire de ce gouvernement il faut qu’elle le reste. » C’est ce qu’a affirmé NVB en marge de l’université d’été de la Conférence des présidents d’université.
Toutefois le SNES ne s’estime pas satisfait car le syndicat fait le constat que « la moitié des postes créés a servi à financer la décharge des stagiaires – c’est une bonne chose, mais on ne peut pas parler de moyens nouveaux. »
Le SNES s’inquiète également sur le déficit en matière de recrutement. En 2012 et 2013, 7.000 postes inscrits au budget n’ont pas été utilisés, et ce pourrait être 10.000 l’an prochain. Par voie de conséquence, ces postes non utilisés pourraient disparaître et faire diminuer nettement le chiffre de 60.000.