Le Ministère de l’Enseignement supérieur a publié une étude dans laquelle on constate que la France fait partie des douze pays européens qui ont au moins 40% de l’enseignement supérieur dans la catégorie des 30-34 ans. Ce taux correspond à l’objectif à atteindre en 2020 dans le cadre de la stratégie « Europe 2020 ».
En tête de classement, on trouve l’Irlande (51,1%), Chypre (49,9%), le Luxembourg (49,6%), la Lituanie (48,7%) et la France (43,6%). La moyenne de l’Union européenne se situe à 35,8%.
Ces résultats semblent très satisfaisants pour la France, qui apparaît en avance sur les objectifs. Mais, en 2009, les jeunes nés entre 1979 et 1983 comptaient déjà 44% de diplômés. Il y aurait donc stagnation, d’autant que 68% ont obtenu leur diplôme dans des filières courtes (BTS, DUT ou diplômes paramédicaux).
Le poids des diplômes est toujours très important en France, il est même un facteur d’ascension sociale comme aux Pays-Bas, au Danemark ou en Finlande.
Les résultats de Pisa chez les jeunes de 15 ans sont régulièrement en baisse, que deviendra-t-il des scores de l’enseignement supérieur dans 10 ans, ou quelle sera alors la valeur et la qualité des diplômes.