Une nouvelle école de la BD à Paris

L’Académie Brassart-Delcourt va ouvrir ses portes à la rentrée 2014 et proposera une formation en trois ans.

Cette école n’est pas la première école de BD, mais son but est de découvrir les nouveaux talents de demain ; mais une difficulté subsiste pour cette nouvelle école, trouver des locaux.

Pour entrer dans ce type particulier d’école, il faut posséder un minimum de talent et des idées. Les candidats de la première promotion ont jusqu’au 31 mai pour transmettre leur dossier par mail, dossier qui contiendra leur book. Les candidats présélectionnés seront réunis en juin pour test final de dessin et de montage de scénario. Les 25 meilleurs candidats seront retenus. Zep sera le parrain de la première promotion.

Une école du futur

L’Académie Brassart-Delcourt veut se consacrer à la formation des dessinateurs de BD du futur « par l’acquisition de qualités fondamentales: maîtrise des techniques graphiques et narratives, affirmation d’un style, exploration des outils et supports de création (notamment informatiques), sensibilisation aux dimensions culturelles, technologiques, économiques et juridiques du 9e Art ».

Dans les projets, il est prévu que chaque promotion présente un travail collectif à la fin de leurs études.

Quelques réserves à cette création

Les idées novatrices sont là, le support des éditeurs, graphistes et autres personnes concernées par la BD également, mais quelques questions restent en suspens.

Les locaux ne sont toujours pas trouvés et seront indispensables dans un peu plus de six mois.

Le diplôme délivré ne sera pas encore reconnu, il faudra encore quelques années pour qu’il soit validé.

Enfin les frais de cette école privée seront assez élevés, 6.500 euros par an plus 300 euros de frais de dossier. Même s’ils sont reconnus talentueux, les élèves moins favorisés financièrement, même boursiers, devront s’abstenir, même si un paiement en trois fois est proposé.

D’autres écoles

Bien entendu, d’autres écoles existent :

l’EESI, Ecole européenne supérieure de l’image, à Angoulème, célèbre également par son festival de la BD

Emile-Cohl, à Lyon

Pivaut, à Nantes

Arts déco, à Strasbourg

Le CESAN, Centre d’enseignement spécialisé des arts narratifs, à Paris

Sans oublier Bruxelles, la Belgique le grand berceau de la bande dessinée.

Beaucoup d’écoles ne donnent pas accès à un diplôme « officiel », mais leur liaison étroite dans le monde de l’édition permet aux étudiants formés d’assurer leur carrière. Le coût de la formation est souvent le principal frein, comme pour ABD ; par exemple une année de formation au CESAN coûte 4.500 euros.

La bande dessinée se porte bien, avec plus de 3.000 publications par an, elle est de plus en progression ; c’est un secteur où il y a encore de l’avenir.

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