Pas de dégel du point d’indice des fonctionnaires

Gel ou pas gel, dégel ou pas dégel. Bataille de mots, annonces divergentes selon les ministres, en définitive ce seront les fonctionnaires qui paient la note.

En ces temps de rigueur il est nécessaire de faire des économies, mais celles-ci sont toujours imposées à la classe moyenne de la population. Ce sont en particulier les quelques 5 millions de fonctionnaires qui devront se serrer la ceinture.

Les idées se succèdent et se contredisent

Mi-janvier, Marylise Lebranchu, ministre de la fonction publique, annonçait que le gouvernement prévoyait de faire un geste envers les fonctionnaires. Le point d’indice ne sera « pas gelé jusqu’à la fin de la mandature », « quatre ans de gel, c’est beaucoup ».

Un peu plus tard, Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale, propose de geler l’avancement automatique à l’ancienneté pendant deux ans. Cette mesure pourrait rapporter 1,2 milliard par an.

Le 15 février, le premier ministre Jean-Marc Ayrault adresse un courrier aux fédérations syndicales indiquant qu’ « aucune mesure » n’était à l’ordre du jour. « Il n’y aura pas de baisse du pouvoir d’achat des fonctionnaires ». On peut s’en étonner avec la hausse des cotisations retraite en janvier.

Dernier épisode en date, Marylise Lebranchu annonce le 25 février sur RTL en parlant des fonctionnaires « on va leur demander des efforts, c’est évident ». « Il n’y a pas sur la table aujourd’hui, dans la négociation, de dégel du point d’indice ».

A quand le prochain épisode ?

La question reste la même, il faut réaliser 50 milliards d’euros d’économies. Même si l’état affirme que les économies ne se feront à l’encontre des fonctionnaires, ce seront bien les agents de l’état qui seront mis à contribution. Un simple exemple, où va-t-on pouvoir faire des économies si l’on crée de nouveaux postes dans l’éducation nationale et que, dans le même temps, on réduit les dépenses ! Remarquons que même si la sécurité d’emploi est normalement acquise aux fonctionnaires, on les fait pourtant cotiser chaque mois à une contribution de solidarité qui correspond à un prélèvement de 1% sur leur salaire !

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