Plus de résultats d’examens sur internet, dans le canton de Vaud

« Les écoles professionnelles du Canton viennent de recevoir une nouvelle directive du Département de la formation et de la jeunesse. » (selon 24heures.ch)

La décision du canton de Vaud, en Suisse, de ne plus communiquer les résultats des examens, est le résultat d’une étude approfondie après le suicide d’un élève dont le nom avait été oublié sur la liste publiée sur internet. Cet élève de l’Ecole professionnelle et commerciale de Lausanne croyait ne pas être diplômé, alors qu’en réalité il avait brillamment réussi son CFC d’employé de commerce avec maturité intégrée.

La découverte d’un échec scolaire sur internet peut être brutale. Cette tragédie a amené la Direction générale de l’enseignement postobligatoire à de nouvelles directives qui demandent d’accorder plus d’attention à l’accompagnement des apprentis en échec.

  • Chacune des directions des établissements met en place un dispositif ad hoc (contacts téléphoniques, rencontres sur le lieu de travail, convocations…) permettant de contacter personnellement les apprentis/élèves en échec.
  • Pour des explications complémentaires relatives à leurs résultats ou pour la gestion de la poursuite de la formation professionnelle, les apprentis/élèves en échec sont invités lors des entretiens personnels à contacter leur entreprise formatrice, le commissaire professionnel de sa profession, le chef expert, les conseillers aux apprentis ou les membres de la direction de leur école professionnelle.

A partir de l’été 2015, un dispositif permettra de contacter les élèves en échec, et eux seuls. Les bulletins de notes seront envoyés par courrier A (distribution le lendemain) à ceux qui ont réussi et en courrier recommandé à ceux qui ont échoué. Selon le directeur général de l’enseignement postobligatoire « Les apprentis en échec auront tous droit à un contact personnel, qui témoignera de notre souhait de les accompagner, dit-il, et nous permettra également de les mettre au courant des démarches nécessaires à la poursuite de leur formation. »

Cette décision n’est pas appréciée de tous les députés, dont certains estiment que cette mesure va coûter trop cher et que « les jeunes doivent être assez forts pour accepter un échec ».

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