Quelle école choisir à la rentrée en fonction des rythmes scolaires ?

C’est sans doute la question que se posent certains parents d’élèves de primaire. Il y aura en effet, à la prochaine rentrée scolaire, deux types d’écoles. Les écoles publiques qui seront obligées d’appliquer la réforme des rythmes scolaires, avec classe le mercredi matin, ou pour quelques-unes le samedi matin. Les écoles privées sous contrat qui, quant à elles, ne sont pas obligées d’appliquer la réforme prévue par le décret du 24 janvier 2013.

13% d’écoliers sont scolarisés dans le privé ; pour la plupart d’entre eux, ils ne devraient pas voir de changement en septembre.

Pourquoi tant de réticences ?

Il y a un an 30% des écoles privées semblaient favorables à un changement de rythme, mais actuellement le pourcentage a fortement diminué. Il n’y aurait à la rentrée qu’environ 10% des écoles privées qui appliquerait la réforme.

Les raisons du rejet de la réforme par les écoles privées sont multiples. La première invoquée, selon les directions diocésaines, pour s’accorder plus de temps pour mener à bien une telle réforme.

Une autre idée invoque le risque du départ de certaines familles qui pourraient se demander pourquoi payer pour aboutir au même service ?

Un dernier argument qui fait pencher du côté du non, c’est le problème financier. Il est prévu que les écoles privées bénéficient du même fonds d’amorçage (même si le décret ne les y oblige pas !), mais cela n’est pas suffisant pour mener à bien une telle organisation. Les écoles privées ne peuvent bénéficier du personnel communal et le coût semble trop important à supporter.

Vers deux types d’écoles

Va-t-on voir surgir à nouveau la comparaison entre public et privé ? C’est un risque, certains parents pourraient demander l’inscription de leur enfant dans un établissement catholique, non par conviction, mais plutôt par commodité personnelle. Il est vrai que beaucoup de parents dont les enfants fréquentent les écoles privées restent favorables à la semaine de 4 jours instaurée en 2008.

Non seulement, ce débat sur 4 jours ou 4,5 jours ne fera pas reculer l’échec scolaire, mais il risque de créer de nouvelles divisions.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut