Deux décrets modifient le mode de nomination des recteurs à partir du 1er janvier 2016.
Le premier décret du 10 décembre permet de nommer recteur des personnes qui ne sont pas titulaires d’un rectorat. La nomination de ces nouveaux recteurs sera examinée par une commission.
Le deuxième décret précise que la commission sera composée de six personnes élues pour trois ans.
Au risque de se plaindre de la baisse du niveau dans l’enseignement, de la moindre valeur des diplômes, peut-on se poser les mêmes questions au sujet de ces nominations, ou est-ce une façon déguisée de pouvoir placer certaines chargées de « transmettre la bonne parole » du gouvernement.
Quoi qu’il en soit la Conférence des présidents d’université (CPU) va autoriser son président à déposer un recours en annulation contre ces deux décrets.
Le syndicat des enseignants du second degré s’oppose également à ces dispositions et dénonce le « passage en force » du ministère. Il rappelle également que ces décrets ont été entérinés « contre l’avis du Conseil supérieur de l’éducation (CSE) ».