Un rapport du parlement montre les difficultés ou la lenteur de la mise en œuvre de la loi sur la refondation de l’école de 2013.
Cette loi, portée à l’origine par Vincent Peillon, tarde a être appliquée, et semble manquer de cohérence. Prenons la refonte des programmes, tous les enseignants sont concernés et pourtant ils n’en auront lecture qu’au dernier moment, retardant ainsi leur application. Les programmes ont pris beaucoup de retard, ceux de la maternelle ne sont applicables que depuis septembre 2015, quant à l’école élémentaire et au collège ils ne s’appliqueront qu’en septembre 2016.
Plus de maîtres que de classes, scolarisation des moins de trois ans, les enseignants n’ont pas l’impression qu’il y ait du changement. Malgré la volonté gouvernementale de vouloir donner la priorité au primaire, ces vœux pieux semblent avoir été absorbés par la poussée démographique ou la focalisation sur la réforme des rythmes scolaires.
La formation initiale des professeurs semble aussi lente à se mettre en place.
Le Conseil supérieur des programmes marque aussi le pas dans la rédaction du nouveau socle commun, dont il juge la charge trop lourde.
Enfin, il ne faut pas négliger le dialogue difficile entre le CSP, l’administration centrale du ministère et l’inspection, qui semblent se faire concurrence.