La réforme des rythmes scolaires n’est pas uniquement une révolution pour les élèves scolarisés mais également pour l’organisation des temps sociaux.
L’Institut des Politiques Publiques publie une étude, dont les points clés sont les suivants :
- L’emploi du temps des enfants influence directement l’allocation du temps de travail des femmes, mais pas celle des hommes.
- Atteindre un emploi du temps flexible n’est pas permis à toutes les femmes : avant 2013, les femmes diplômées du supérieur étaient davantage en mesure de ne pas travailler le mercredi que les non-diplômées du supérieur (45 % contre 41 %), alors même que leur durée de travail hebdomadaire était plus importante (36 heures contre 33 heures).
- La réforme des rythmes scolaires a permis aux femmes de réallouer leur temps de travail : sans accroître le nombre d’heures travaillées par semaine, elle a entraîné une augmentation de la proportion de femmes travaillant le mercredi, réduisant de 15 % l’écart de participation entre les femmes et les hommes ce jour de la semaine.