C’est sans doute une bonne nouvelle annoncée par la ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique, Marylise Lebranchu.
Mais il ne faudrait pas se réjouir trop vite. Les hausses de salaires, ce n’est pas pour tout de suite et le dégel du point d’indice n’est pas encore prévu pour aujourd’hui. Il faudrait attendre 2017 pour entrevoir une modification de la grille des salaires. Ces nouvelles grilles seront sans doute revues après les élections.
Pas de quoi se réjouir non plus pour les plus bas salaires, « Il est également prévu que les écarts entre les catégories A, B ou C soient plus significatifs pour mieux reconnaître le niveau de qualification et le niveau des fonctions exercées ». C’est ainsi, qu’en 2017, les salaires seront augmentés, en gains bruts mensuels, de la façon suivante :
- Catégorie C : + 31 € *
- Catégorie B : + 40 €
- Catégorie A : + 74 €
*(incluant les revalorisations de 2014 et 2015)
Rappelons qu’un professeur, en début de carrière, perçoit 1.690 € brut.
L’écart entre les plus bas et les plus hauts salaires, en fin de carrière, se creusera encore plus, car le projet prévoit, pour 2020, que les revalorisations se chiffreraient ainsi :
- Catégorie C : 32 €
- Catégorie B : 88 €
- Catégorie A : 134 €
Notons que les 134 € en plus correspondent aux professeurs atteignant la hors classe. Enfin, l’avancement serait moins avantageux, avec seulement 25% des maîtres avançant tous les 3 ans.
