Une enquête a été réalisée par l’ANDEV (Association Nationale des Directeurs de l’Education des Villes de France), conjointement avec Sodexo, afin de mesurer l’impact de la refondation de l’école sur les communes.
L’enquête « Rythmes éducatifs, radiographie d’une réforme » dresse un portrait contrasté de la réforme. 78% des sondés estiment la réforme « intéressante », mais 73% la jugent « compliquée ».
Des variations sont très importantes entre ceux qui ont débuté les nouveaux rythmes en 2013 et ceux qui ne s’y sont mis qu’en 2014. 86% des pionniers ont jugé la rentrée sereine, alors que pour les nouveaux arrivés ils étaient 86% à donner un avis contraire. Les différences sont encore plus marquées quand on regarde la couleur politique des communes. A gauche, 86% jugent la réforme positive, à droite 73% la réfutent.
Parmi les difficultés signalées, on peut citer les difficultés de recrutement des animateurs qui persistent. Les communes ont du investir dans les animations. Parallèlement, les services d’entretien ont du être modifiés, créant par là-même des embauches.
Tout cela a aussi un coût. Les communes estiment, en moyenne, à 175 € le coût supplémentaire par enfant et par an. Néanmoins, la moitié affirme que la réforme des rythmes scolaires a eu un impact positif sur la fréquentation des activités périscolaires.