Le nombre d’options est de plus en plus important chaque année. La Cour des comptes définit le baccalauréat comme « un examen final à la structure complexe » et souhaite une simplification du format de l’épreuve.
Même si le coût du bac est difficile à chiffrer, le coût annuel varierait de 100 millions d’euros selon le rapport des inspections générales des finances et de l’éducation nationale, à 1,43 milliard d’euros pour le syndicat des personnels de direction de l’Unsa.
Même si l’on veut préserver l’attractivité, il faut constater que les épreuves optionnelles coûtent deux fois plus cher que les épreuves obligatoires, et même plus. Il est vrai également que cette épreuve a bien changé comme le souligne la Cour des comptes « Créé en 1802 pour forger l’élite de la nation, le lycée conduit désormais 80 % d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat (…) Le lycée homogène de 1930 comptait 20.000 lycéens. Organisé en voie générale, technologique et professionnelle, il en accueille aujourd’hui plus de 2 millions ».
Mais en ces périodes de réduction des dépenses, il faut constater qu’en 2013, ce sont 221.500 épreuves d’options facultatives qui ont été organisées. Il est possible de se présenter à l’une des 58 langues vivantes étrangères, régionales ou des signes ; certaines de ces épreuves sont organisées pour un nombre limité de candidats, comme l’option « estonien » qui n’avait compté qu’un seul candidat.
Ajoutons enfin que le baccalauréat technologique compte une dizaine de séries et le baccalauréat professionnel 90 spécialités.
Malgré les constatations de la Cour des comptes, les sages précisent que ce n’est pas leur rôle de décider si le baccalauréat doit être allégé.