Une enquête du CEREQ a étudié un échantillon de 33.000 jeunes diplômés en 2010.
Le constat est alarmant. Au bout de trois années 21% des femmes et 23% des hommes sont au chômage. La crise financière de 2008 et la crise des dettes souveraines ne sont pas étrangères à cette crise. Cette génération n’a pas, non plus bénéficié des emplois d’avenir.
Les difficultés se creusent en fonction du niveau de diplôme. 48% des jeunes faiblement diplômés sont au chômage alors que ceux qui ont suivi une formation en santé-social, médecine ou ingénieur sont préservés. De même, 76% des diplômés à bac+5 ont trouvé un emploi en moins de trois mois. Mais malheureusement les diplômés M2 sont plus touchés par le chômage, en trois ans le taux a doublé, particulièrement en lettres sciences humaines, gestion ou droit.
La situation est également difficile pour les titulaires de CAP ou de BEP.
Si les femmes ont trouvé un emploi plus facilement que les hommes, leur avantage est dû à un meilleur niveau de diplôme. Par contre, elles sont moins souvent embauchées en CDI et subissent beaucoup plus le temps partiel.