Il y a quelques décennies, certains s’en souviennent, des séances de vaccination étaient organisées dans les écoles. Disparition de certaines maladies et/ou manque de personnel médical, les séances de vaccinations ont disparu des établissements scolaires.
Qu’est-ce qui est obligatoire ?
Toutefois, pour inscrire un enfant en collectivité, il doit être « en règle » au niveau de son carnet de santé. Pour être inscrit en crèche, à l’école, en colonie de vacances ou toute autre collectivité, un enfant doit être vacciné contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite.
Les autres vaccinations, telles que variole, coqueluche, BCG ou ROR, ne sont pas obligatoires.
Et le papillomavirus ?
Ce sujet fait polémique actuellement, car une haute instance demande à ce qu’il y ait une vaccination en milieu scolaire. Les papillomavirus sont responsables de la plupart des cancers du col de l’utérus et une haute instance sanitaire française demande à ce qu’une vaccination systématique soit pratiquée en milieu scolaire, éventuellement dès l’âge de 9 ans.
Selon le Haut Conseil de la santé publique « les données internationales démontrent en situation réelle une efficacité vaccinale sur la prévalence des infections à papillomavirus, l’incidence des condylomes et des lésions pré-cancéreuses (grade B) ».
Cette vaccination existe en Grande-Bretagne ou en Australie, mais il semblerait qu’en France il y ait une certaine défiance. Dans notre pays, en 2010, 27% des jeunes filles de 16 ans étaient vaccinées. Elles n’étaient plus que 20% en 2013. La réticence proviendrait d’un lien de causalité, non prouvé, avec la sclérose en plaque ou d’autres maladies auto-immunes.
Vacciner ou non, faut-il mieux prévenir ou guérir ?