+0,7 %, c’est l’augmentation pour certaines bourses et allocations

C’est le coup de pouce accordé à l’ARS (allocation de rentrée scolaire) ou aux bourses étudiantes. Selon le gouvernement c’est plus que l’inflation actuelle.

Allocation de rentrée scolaire

Elle est versée dès aujourd’hui, sous conditions de ressources aux familles qui ont au moins un enfant scolarisé, âgé de 6 à 19 ans. Pour les enfants âgés de 16 à 18 ans, il n’est plus nécessaire de donner un justificatif, qui ne pouvait être obtenu qu’après la rentrée, différant alors le versement de l’allocation. Les familles n’auront plus besoin de faire l’avance de frais, elles devront simplement remplir en ligne une déclaration sur l’honneur, qui sera par la suite justifiée par l’envoi de l’attestation de scolarité dès son obtention.

Les montants de l’ARS pour la rentrée 2014 s’établissent à :

• 362.03 € pour un enfant de 6  à 10 ans
• 382.64 € pour un enfant de 11 à 14 ans
• 395,90 € pour un enfant de 15 à 18 ans

Le constat reste le même, on constate un faible écart l’allocation accordée à un élève de CP et celle accordée à un élève de lycée, surtout de lycée professionnel, où les frais sont bien plus importants. Ne faudrait-il pas songer à modifier ces barèmes en allégeant les montants les plus faibles et augmentant les autres. Pourquoi ne pas modifier alors la fourchette en allant de 250 € à 500 € par exemple, ce qui ne modifierait en rien l’enveloppe globale ? Depuis 15 ans que cette allocation existe, beaucoup en parlent, mais personne n’ose s’attaquer de front au problème. Difficile surtout de réduire une allocation attendue par certains.

Les bourses étudiantes

Elles sont également revalorisées de 0,7 %, alors que l’inflation n’est que de 0,5 %. Mais pour l’Unef, ce n’est pas suffisant, estimant une augmentation du coût de la vie de 2 % pour les étudiants. Un étudiant doit débourser 799 € par mois pour subvenir à ses moyens, soit 48% du salaire médiant (contre 43% en 2011). C’est ainsi qu’un tiers des étudiants travaille à temps plein pendant ses études, contre un cinquième en 2006.

A quoi correspond ce coup de pouce ? C’est une hausse de 7 à 38 euros, selon les échelons.

77.550 nouvelles bourses de 1.000 € vont être attribuées aux étudiants des classes moyennes aux revenus modestes, ainsi qu’aux boursiers échelon 0, qui ne bénéficient d’aucune aide jusqu’à présent.

Difficile pour certains d’être étudiant, qui vont encore devoir contracter des emprunts pour poursuivre leurs études sans être sûr de leur avenir, en particulier de trouver un emploi même s’ils sont diplômés.