Autisme : dépistage dès 18 mois

 

logo-autismeLa ministre déléguée aux Personnes handicapées, Marie-Arlette Carlotti présente jeudi 2 mai le 3e plan autisme (2014-2017). A l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme (2 avril), elle avait déjà annoncé que ce plan était prêt.

Plusieurs axes sont prévus :

      • Un dépistage précoce
      • Davantage de places d’accueil
      • D’autres méthodes de prise en charge

Dépistage

Le dépistage sera réalisé dès 18 mois, et lors de la refonte du carnet de santé au premier trimestre 2015, une grille de dépistage des premiers signes sera incluse.

Accueil

350 places « de répit » seront créées, pour des placements de courte durée, 700 places pour les petits en unité d’enseignement en maternelle ainsi que 1500 places d’accueil en plus pour les adultes autistes. La France, qui compte entre 250 000 et 600 000 personnes atteintes d’autisme, veut combler un retard de 40 ans. Le budget affecté progressera de 18 millions d’euros pour atteindre plus de 200 millions d’euros. Le plan prévoit également une plus grande intégration des familles.

Prise en charge

Dans le même temps, 5 000 professionnels du secteur médico-social seront formés aux méthodes éducatives. L’orientation ne sera plus psychanalytique. Mais il y encore du chemin tant l’opposition est vive entre les partisans d’une méthode de soin psychiatrique d’une part, et éducative et comportementale d’autre part.

 

Autre préoccupation des familles, la scolarisation des enfants. Seuls un tiers des enfants ou jeunes de moins de vingt ans seraient aujourd’hui scolarisés, et généralement pas à plein temps.

Enfin, un bilan du plan autisme 2008-2010, publié en janvier 2012, faisait état de 342 places réellement installées pour les adultes et 1330 pour les enfants fin 2010, sur 4 100 places prévues pour la période 2008-2014. Encore loin du compte…

 

Détection de l’autisme par l’analyse du placenta

Désormais, il serait possible d’entreprendre des traitements plus rapidement auprès des enfants autistes. La recherche a été menée auprès de femmes dont l’historique familial suggérait une prédisposition à l’autisme ou qui avaient déjà eu un enfant atteint par a maladie. Le placenta des femmes prédisposées présentait une surface rugueuse, en plus de cavités éparses. La revue Biological Psychiatry juge cette trouvaille très encourageant et suffisamment concluante, même si d’autres travaux sont encore nécessaires pour considérer la possibilité de traitements préventifs.

 

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