Quand on passe son bac et que l’on s’appelle Juliette, on n’a plus de chances d’obtenir la mention Très bien. Mieux encore pour les Adèle ou Diane dont une sur cinq obtient cette mention. A l’opposé, les Sabrina, Sonia, Anissa et autres ne dépasseront pas les trois sur cent.
Chez les garçons, mieux vaut s’appeler Grégoire, François, voire Gabriel ou Timothée que Kevin, Jordan, Dylan ou Steve.
Le sociologue Baptiste Coulmont, maître de conférence à l’université Paris-8 s’est penché sur les prénoms des bacheliers et en tiré le tableau ci-dessous.
Il ne faut tirer de conclusions trop faciles visant à dire que tel ou tel prénom offrirait plus de chances de réussite, d’autant que d’une année sur l’autre ces prénoms évoluent. Un constat plus fiable indique que plus de 90% des enfants de professeurs obtiennent contre 38% des enfants d’employés et les choix des prénoms mentionnés sont issus de l’une ou l’autre de ces catégories. L’origine sociale permet bien plus de sérier la réussite ou non à un examen. C’est ainsi que « moins de 2% des Asma, Sephora, Hakim, Kimberley, Assia, Cynthia, Brenda, Christian, Bilal, Brian, Melvin, Johann, Eddy ou Rudy ont obtenu mention TB. »
Pour aller plus, vous pouvez vous pencher sur l’évolution des prénoms les plus donnés de 1950 à 2010.
Source : coulmont.com