Campagne contre le harcèlement scolaire

Un enfant sur dix en école primaire ou en collège est victime de harcèlement. Ces actes se caractérisent par des vols de goûter, des moqueries, des insultes et peut s’étendre jusqu’aux menaces, aux coups, au racket ou aux violences sexuelles.

Ces situations ne peuvent laisser personne indifférent et Vincent Peillon lance une nouvelle compagne qui cible en particulier la lutte contre le cyberhacèlement.

40% de victimes de cyberharcèlement

En France, 40% des élèves affirment avoir été victimes de cyberharcèlement. Les nouvelles technologies de communication (téléphone portable, réseaux sociaux) permettent de communiquer, et c’est son point positif ; malheureusement le côté négatif qui tend à utiliser la communication comme moyen permettant de faire du mal aboutit au harcèlement qui se développe en dehors des établissements par l’utilisation des réseaux sociaux.

Ces agressions sont principalement causées par les textos pour un élève sur cinq, mais peuvent se concrétiser sous forme d’appels téléphoniques méchants ou humiliants. Ce harcèlement peut prendre d’autres formes comme l’usurpation d’identité, l’exclusion des groupes sociaux en ligne ou des forums, la publication de photos ou vidéos indélicates.

Les conséquences

Ces violences peuvent avoir des conséquences graves pour la santé mentale des enfants, et aboutir à une augmentation des décrochages scolaires, des troubles psychologiques, des dépressions pouvant conduire jusqu’au suicide.

Il faut réagir

Luc Chatel avait déjà pris conscience du problème et avait organisé des assises sur le harcèlement scolaire en mai 2011. Il poursuivait son action en janvier 2012 en lançant une campagne destinée à faire prendre conscience et responsabiliser les élèves, les parents et les personnels de l’éducation nationale.

Vincent Peillon prolonge ces actions et crée en septembre 2012 une délégation ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre les violences scolaires. Un nouveau métier est également créé, celui d’assistant de prévention et de sécurité dans les zones les plus sensibles.

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Vincent Peillon doit présenter de nouvelles mesures dont une campagne télévisée, des dessins animés pour sensibiliser les écoliers, un plan de formation des personnels et des ressources en ligne.

Un site à consulter : http://www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr/

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