Serais-je naïf en pensant que cela existait déjà.
Et pourtant ! Déjà en 2013, Vincent Peillon avait instauré l’ « enseignement moral et civique », qui remplaçait l’éducation civique d’antan. Cet enseignement devait représenter 300 heures sur l’ensemble de la scolarité d’un élève. Dans les faits, il en était tout autrement, tant la mise en place était difficile.
Et voilà une nouvelle idée avancée par un candidat à la primaire de droite, Geoffroy Didier. A l’école primaire, il y aurait des « cours de politesse », qui seraient suivis au collège par des « cours d’éducation civique ».
Les enseignants ont-ils attendu autant pour transmettre à leurs élèves les valeurs de respect et de politesse ? Ont-ils besoin de cours spécifiques, tant ils le font durant toute leur journée de classe ? Veut-on retrouver la petite phrase de morale qui était écrite au tableau chaque matin, phrase qui était expliquée, apprise, et surtout mise en pratique. Gageons que les notions de respect et de politesse sont une préoccupation quotidienne des enseignants.