Les élus socialistes de Seine-Saint-Denis, dont le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, ont interpellé Vincent Peillon au sujet de la réforme des ZEP. Dans ce département, la moitié des 120 collèges dépendent de l’éducation prioritaire. Parmi les collèges six ont été classés « REP+ ». L’inquiétude des élus est de savoir ce que vont devenir les collèges et les écoles qui bénéficient actuellement des critères de ZEP. Que deviendra le financement de certains projets éducatifs ?
Définition : Les réseaux « ECLAIR » seront remplacés à la rentrée 2015 par 350 « REP+ ». Les autres réseaux d’éducation prioritaire s’appelleront REP. (On ne dit plus ZEP mais REP)
Refonder l’éducation prioritaire pour réduire les inégalités
Les élèves de l’éducation prioritaire obtiennent globalement de moins bons résultats que ceux qui ne font pas partie de ce système et cette inégalité s’est aggravée au cours des dernières années. C’est pour inverser la tendance que le ministère de l’Education nationale a réaffirmé l’objectif de ramener à moins de 10 % les écarts de réussite scolaire entre les élèves de l’éducation prioritaire et les autres élèves de France.
Parents d’élèves et syndicats sont également inquiets de la suppression d’heures dans certains établissements d’éducation prioritaire. L’ensemble des élus se félicitent de l’ambition de la réforme menée par le ministre qui souhaite réduire les inégalités scolaires et sociales, mais ils souhaitent que le retard accumulé par rapport aux autres départements soit comblé et que les élèves bénéficient des mêmes conditions d’études.
La demande principale est donc que l’ouverture des nouveaux collèges ne se fasse pas au détriment des autres établissements.
La liste des 100 REP+ à la rentrée 2014 est publiée : Créteil (6), Polynésie (1), Amiens (6), Strasbourg (3), Aix-Marseille (10), Paris (1)… : la consulter