Inégalité pour accéder aux séries scientifiques et techniques

Une étude a été menée sur « Les parcours scientifiques et techniques dans l’enseignement secondaire du collège à l’enseignement supérieur ».

Cette étude montre la prépondérance des mathématiques, ce qui peut paraître logique dans ce domaine, mais surtout que l’accès est limité à certaines « catégories » d’élèves.

« Le constat le plus préoccupant de cette étude sur les scolarités du collège à la première inscription dans l’enseignement supérieur est l’effet des déterminants sociaux sur les parcours scolaires, qui se traduit par une surreprésentation très prononcée des catégories socioprofessionnelles favorisées dans les classes de terminale scientifique et technique. On peut même affirmer que les classes préparatoires aux grandes écoles sont accusées à tort de la panne de l’ascenseur social dans la mesure où elles recrutent dans un vivier socialement déséquilibré, ce qui limite leurs possibilités d’action, même si les mesures prises depuis 2008 pour favoriser l’accès des boursiers ont eu des effets non négligeables. En fait, le déséquilibre social constaté en fin de parcours s’installe progressivement et subrepticement tout au long de la scolarité secondaire. C’est incontestablement le problème auquel il faut s’attaquer prioritairement afin de conduire davantage d’élèves issus de milieux modestes dans les formations scientifiques et techniques, cela d’autant plus que les insertions professionnelles permises par un diplôme scientifique ou technique sont bien plus favorables que celles des autres voies de formation.

« S’agissant de la mixité des parcours, on note une progression lente mais effective de la part de jeunes filles dans les formations scientifiques et techniques, même s’il y a encore d’importantes marges de progrès, certaines représentations ayant la vie dure. Ainsi, bien que plus nombreuses que les garçons à accéder au lycée d’enseignement général et technologique, les jeunes filles ne représentent que 41 % des élèves des terminales scientifiques et techniques (46 % pour la seule série S qui de ce fait est la plus mixte du lycée). S’agissant des formations d’ingénieurs, on observe une évolution très sensible de la mixité, avec 30 % de diplômées contre 16 % trente ans en arrière, ce qui équivaut à un quadruplement du nombre de diplômes délivrés chaque année aux jeunes filles. »

L’inégalité entre filles et garçons préoccupe diverses associations. On peut signaler, parmi elles, l’association Elles bougent qui a pour vocation de vouloir plus de filles ingénieures.

Le rapport montre d’autres disparités, tels le taux de chômage ou le salaire net mensuel.

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L’étude

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