Quel avenir pour les classes bilangues ?

Maintien, suppression, promesses diverses, quel est l’avenir pour les classes bilangues. Avec la réforme du collège et toutes les interrogations qu’elle suscite, on peut comprendre l’inquiétude des professeurs d’allemand, à l’image de la disparition des classes latinistes au profit d’on ne sait quelle identité.

Le ministère devrait communiquer le 22 janvier les nouvelles cartes académiques, comprenant notamment les informations concernant les langues et les classes bilangues.

L’ADEAF (Association pour le développement de l’enseignement de l’allemand en France) signale une situation très contrastée selon les académies. Certaines conserveraient la totalité de leurs classes bilangues, comme Paris, ou presque comme Montpellier (75 sur 83) ou Clermont (63 sur 74). D’autres, par contre, voient leur nombre de classes bilangues de 6^e chuter : Lille (46 sur 196), Lyon (68 sur 226) ou Limoges (24 sur 41).

Quand on nous parle d’égalité des chances, d’une même école pour tous, est-il admissible de constater de telles disparités selon les rectorats ?