« Le Premier ministre, la Ministre de l’Éducation nationale et le gouvernement socialiste de François Hollande restent silencieux sur le devenir des médecins de l’Éducation nationale. » Ainsi débute le communiqué de presse du 27 juin 2016 du Syndicat national des médecins scolaires.
L’Education nationale se dégrade. On déplore le nombre croissant d’élèves qui quittent l’école primaire avec des difficultés de lecture. Le nombre d’élèves décrocheurs est préoccupant, à tel point que l’on va leur octroyer une prime !
La médecine scolaire subit un sort identique, avec pour conséquence sa disparition. Les examens obligatoires, le bilan de santé des 6 ans ne peuvent plus être assurés, faute de médecins. En 10 ans, c’est près d’un millier de postes qui a disparu. La cause de l’extinction de ce corps médical spécialisé est tout à fait compréhensible. La médecine scolaire n’est pas enseignée dans les facultés de médecine et surtout le salaire de ces médecins n’est pas attractif, si bien que l’Education nationale peine à recruter.
C’est pourquoi les médecins scolaires luttent contre leur extinction.