Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, a présenté une série de services numériques pour la rentrée 2013, destinés aux élèves, aux enseignants et aux parents. Pour lui, l’apprentissage peut devenir « plus vivant, plus actif et aussi plus joyeux. Il peut toucher des enfants rétifs au système d’enseignement traditionnel ».
Films d’animation sur les notions de base en primaire, collèges pilotes « connectés », modules de formation continue en ligne pour les profs, telle est la stratégie d’entrée de l’école dans le numérique prévue sur plusieurs années.
Souhaitons que cette réforme aboutisse, car elle n’est pas la première. Une quinzaine de plans a déjà été mise en place et pourtant la France ne se classe que 24e sur 27 dans le classement OCDE.
A la rentrée, ce sont onze services qui seront mis en place. Pour le primaire, des modules sous forme de films d’animation de deux minutes expliqueront les notions fondamentales. Ils sont développés par le CNDP. Le CNED proposera « English for schools » aux enfants de 8-11 ans à partir d’octobre sur www.englishforschools.fr.
Au collège, c’est le soutien scolaire qui concernera l’éducation prioritaire. Mais aussi, des sites pilotes de « collèges connectés » verront le jour.
Pour obtenir des résultats concrets, il faudra passer par l’équipement des établissements en tableaux numériques (TBI) ou tablettes et par la formation des enseignants. Quel en sera le coût et qui va le supporter ? Les enseignants trouveront les ressources sur le site eduteque.fr ou pourront trouver des modules de formation sur la plateforme M@gistère.
Pour complèter cette information, lisez l’article de l’Express : « On ne fera pas entrer les élèves dans l’ère du numérique avec une heure d’informatique par semaine »