L’admission post-bac simplifiée

Depuis 2008, le logiciel Admission post-bac (APB) centralise les demandes des élèves qui vont poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur. Ce logiciel a l’avantage de désengorger les bureaux d’inscription des universités mais peut se montrer inégalitaire, même si 78% des élèves obtiennent satisfaction sur leur premier vœu. Les élèves les moins informés, les moins argentés auront sans doute plus de difficulté à obtenir pleinement satisfaction.

C’est pourquoi, Geneviève Fioraso, ministre de l’enseignement supérieur, présente aujourd’hui un portail Admission rénové. Cette réforme comporte principalement trois axes : une aide en ligne, des intitulés de diplômes plus resserrés et un calendrier plus cohérent.

L’aide en ligne

Dès le mois de mars, les familles pourront contacter des spécialistes grâce à un numéro vert. Ils pourront obtenir tous renseignements sur les modalités d’inscription  et des conseils sur les formations.

Un nombre d’intitulés de diplômes réduit

Jusqu’à ce jour, il existait 1800 intitulés de licence générale. Ils vont être ramenés à 45. De la même manière, l’an prochain, le nombre de masters passera de 5900 à 234. Enfin les formations de facultés seront en tête de liste, avant les BTS, les classes préparatoires et les écoles spécialisées.

Les futurs étudiants pourront formuler jusqu’à 36 vœux. La première phase d’inscription doit débuter le 20 janvier, avec une validation automatique le 3 avril.

Un calendrier amélioré

Jusqu’en 2013, les élèves de terminale devaient répondre aux propositions d’admission durant la semaine des épreuves écrites. A partir de 2014, le calendrier est reculé d’une semaine, mais il aurait été bien préférable d’attendre la fin des épreuves orales. L’année prochaine, ce problème devrait être réglé en débutant le calendrier après les épreuves orales.

Une autre nouveauté, les étudiants de première année de licence qui souhaitent se réorienter pourront également utiliser APB. Enfin, il est prévu la création d’un comité d’usagers chargé d’améliorer le dispositif. Il serait composé de parents d’élèves, de professeurs et de représentants de lycéens et étudiants.

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