Il n’y aura pas de pérennisation du décret Hamon. La FCPE a combattu cette mise en place depuis l’annonce du décret en mai 2014, et a obtenu gain de cause puisque la suppression des dispositions a été adoptée avec 24 voix contre (FSU et FCPE), 5 pour (SNALC et FO) et 17 abstentions (UNSA et CFDT).
Le décret Hamon prévoyait de regrouper les activités périscolaires sur un après-midi, ce qui permettait de trouver un compromis entre l’Etat, les municipalités et les enseignants. Mais pour la FCPE, cette organisation est contraire à l’intérêt des enfants. « Plus que l’intérêt des enfants, ce dispositif cherche le compromis entre les différents intérêts des adultes. A l’opposé des objectifs et des principes proposés par la loi de refondation de l’école, il s’agit de faire du Darcos et de réaliser des économies sur le dos des enfants. » Des dispositions expérimentales ne doivent pas devenir la règle.
Organiser la semaine scolaire sur cinq demi-journées de cours obligatoires permettait de libérer un après-midi pour organiser les activités scolaires, ce qui va à l’encontre des besoins et des rythmes d’apprentissage des enfants. Il faut enfin ajouter qu’il y a de nombreuses dérives sur le territoire et que beaucoup d’enfants n’ont même pas accès à ces activités complémentaires.