Le Sénat adopte le projet de loi de refondation de l’école

Samedi 25 mai, le Sénat adopté le projet de loi d’orientation et de programmation pour la « refondation » de l’école, par 176 voix contre 171.

Pour faire adopter ce projet de loi, Vincent Peillon a dû consentir un certain nombre de compromis.

Quels sont les nouveautés adoptées ?

La loi prévoit la création de 60.000 postes sur le quinquennat, l’ouverture des ESPE (écoles supérieures du professorat et de l’éducation), la relance de la scolarisation des enfants de moins de 3 ans dans les zones difficiles, la refonte des programmes et des cycles, l’enseignement des langues dès le CP, la fin de l’apprentissage junior…

Mais

Le gouvernement a reculé sur le rôle des régions en matière de formation professionnelle. L’amendement des sénateurs communistes visant à supprimer le service minimum d’accueil a été rejeté.

Les élus de droite partagent l’idée de la « priorité au primaire » mais regrettent que les efforts soient portés sur la scolarisation des enfants de moins de 3 ans « l’utilité précoce n’a jamais été démontrée ».

Différentes visions de l’écols s’étaient affrontées au Sénat, l’UMP défendant le « sens de l’effort » dans les apprentissages, la notation des élèves, le groupe écologiste plaidant en faveur de la suppression des mentions, des classements et de la notation.

Pour le gouvernement, il faut « réaffirmer le principe du collège unique » et « remettre en cause tout dispositif d’éviction précoce » qui « enfermerait trop tôt [les élèves] dans une filière ». Le projet de loi adopté reviendra en commission à l’Assemblée nationale le 29 mai.

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