Le tirage au sort, nouveau critère de sélection pour entrer en fac de médecine

Dernière minute – rectificatif :  » Tous les bacheliers d’Ile-de-France pourront suivre les études de leur choix « , assure le rectorat.

Plus besoin d’être excellent, plus besoin d’obtenir son bac avec mention très bien, plus besoin d’être motivé, la sélection pour entrer en première année de fac de médecine sera due au hasard. Le nombre de postulants en Ile-de-France étant trop important, le service interacadémique a décidé de sélectionner les candidats par tirage au sort.

Seulement 7.500 étudiants seront admis, contre 8.143 l’an dernier. Selon Jean-Luc Dubois-Randé, directeur de la faculté de médecine de Paris-Est-Créteil-Val-de-Marne « Plus de 14.108 futurs bacheliers ont inscrit Paces dans au moins l’un de leurs vœux et plus de 8.000 en premier vœu ». La PACES est la première année de tronc commun aux études de médecine, dentaire, sage-femme et pharmacie.

Les autres universités risquent d’encadrer le nombre d’accédants en première année, selon un principe d’équité. Mécaniquement, le nombre d’étudiants admis devrait être proportionnel au taux de réussite de fin de première année, soit 15% environ.

Pas de seconde chance

Les étudiants non admis en première année sont définitivement éliminés. S’ils veulent postuler l’année suivante, ils seront considérés comme des étudiants qui ont choisi une réorientation ; ainsi, ils ne seront pas prioritaires.

Quelles solutions alors ? Ils pourront choisir de faire leurs études de médecine à l’étranger.

Mais ne serait-il pas préférable de mieux informer les futurs étudiants au lieu de conduire un trop grand nombre à l’échec, que ce soit par non-sélection ou élimination en fin de première année ? Et pour ceux qui échouent, comment se réorienter ? Ne faudrait-il pas réfléchir à un système de présélection avant de postuler ? Si la médecine s’en remet au hasard !