« La priorité à l’éducation nationale demeure » malgré « les contraintes budgétaires », c’est ce qu’a annoncé Benoît Hamon, ministre de l’éducation nationale lors de son discours à la Sorbonne. « Toute notre politique vise à réduire les inégalités ».
Au-delà des mots, il semble qu’il n’y aura guère de changement par rapport à la politique menée par Vincent Peillon. La poursuite de la refondation de l’école reste d’actualité.
Quels sont les engagements confirmés ?
Les 60.000 postes promis par François Hollande sont maintenus. Gardons en mémoire que dans le même temps une hausse du nombre d’élèves est également une réalité pour les deux années à venir, si bien que ces créations de postes ne seront pas un luxe.
Les 102 premiers réseaux REP+ seront mis en place dès la rentrée 2014 (voir la liste). « La pédagogie du 21e siècle va naître dans les classes et les réseaux de l’éducation prioritaire ». Pour la rentrée 2015, le nombre de réseaux sera étendu à 350. Dans les mesures particulières de ces réseaux, les enseignants bénéficieront de décharges horaires pour le travail en équipe, le suivi des élèves ou les relations avec les parents. En outre leurs primes seront augmentées. Enfin, les élèves de 6e bénéficieront d’un accompagnement spécifique.
Benoît Hamon a ajouté que « l’école française continue d’accroître les inégalités » et que « la France est le pays où le niveau des diplômes a le plus d’influence sur la carrière professionnelle ». Les enfants des milieux défavorisés se trouvent d’autant plus en difficulté.
Il faut « garantir l’acquisition du ’’lire, écrire, parler’’ et enseigner plus explicitement les compétences que l’école requiert pour assurer la maîtrise du socle commun », selon le ministère. Reste la question des moyens budgétaires, Vincent Peillon prévoyait un plan de 350 millions d’euros…