L’enseignement civique et la persistance des clichés

Depuis cette rentrée scolaire, une nouveauté est inscrite dans les programmes : l’enseignement moral et civique qui remplace l’éducation civique (!).

Qu’est-ce qui change ?

Le but est de favoriser le développement du vivre ensemble. Il est souvent question de cette égalité filles-garçons. Et pourtant, en maternelle, la question primordiale est de lister les différences entre hommes et femmes. Ce listage permettra-t-il de lutter contre les discriminations ?

La volonté des programmes serait de déconstruire les idées reçues. Ainsi on peut lire dans certains manuels, à propos de l’égalité filles-garçons : «  Julien, sage femme, ou Maud, grutière » qui exercent leur métier par vocation. Ou encore cités en exemple, Laurence Parisot ou Angela Merkel qui ont des « rôles masculins » et de pouvoir.

Ensemble au collège : tous différents mais tous égaux.

Les élèves sont également encouragés à lutter contre le racisme et les discriminations, ou encore à s’engager, par exemple dans des actions humanitaires ou solidaires.

Ainsi sont développés dans cet enseignement les grands principes que sont la liberté, l’égalité et la fraternité, ou encore la laïcité, le respect, la dignité ou la solidarité. Vaste programme que devront suivre les professeurs.

Dans les conseils prodigués, voici une liste de mots recommandés d’inscrire dans le règlement intérieur : laïcité, port de signes religieux, harcèlement, téléphone, tenue vestimentaire, comportement.