Les personnels de l’Education sans médecine du travail

Une exception, les personnels de l’Education  n’ont pas systématiquement de visite médicale. On pourrait même affirmer pas du tout. Bien que prévue au code du travail, réaffirmée par le décret de 1982 revu en 2011, une visite médicale est obligatoire lors de l’entrée dans le métier ainsi que tous les cinq ans.

Dans les faits, il en est tout autre. Les visites ne sont réalisées qu’à la demande et pour des cas particuliers. Comment faire autrement quand on compte moins de 80 médecins de prévention pour 1 million de personnes. Certaines académies n’ont même pas de médecin de prévention, telles Besançon ou Limoges.

Même si les recteurs souhaitaient recruter plus de médecins, ils auraient sans doute bien des difficultés à en trouver. Le métier motive peu les candidats, car les secteurs sont très étendus pour un salaire peu attractif.

Et pourtant, les enseignants auraient sans doute besoin de consulter, quand on sait qu’ils sont touchés presque deux fois plus que les autres professions par le burn-out. On considère même que les enseignants ne représentent pas, a priori, une population « à risque ». Le rôle préventif des médecins du travail serait peut-être plus efficace si l’on en comptait plus d’un pour 17.000 personnels de l’Education comme actuellement.

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